mercredi 9 mars 2011
Mise en évidence de la dilatation de l'air
Ci-dessus, une expérience qui met en évidence la dilatation de l'air.
Matériel requis:
-De l'eau chaude
-Une bassine
-Une bouteille reliée à un ballon de baudruche
Protocole:
Plonger la bouteille dans la bassine d'eau chaude.
Le ballon de baudruche se gonfle.
Explication:
En chauffant, l'air se dilate et prend plus de place. Comme il est plus léger quand il est chaud, l'air monte et gonfle le ballon.
Mise en évidence de la densité.
Ci-dessus, une expérience qui met en évidence la densité.
Matériel requis:
-Du sel
-De l'eau
-Un verre
-Un oeuf
-Un agitateur
Protocole:
L'oeuf est plongé dans l'eau, on peut remarquer qu'il coule.
On ajoute du sel jusqu'à saturer l'eau (cristaux de sel au fond de l'eau).
L'oeuf se met à flotter.
Explication:
En ajoutant du sel, on augmente la densité de l'eau, celle-ci devient plus lourde que l'oeuf qui s'élève donc.
Bibliographie & Sitographie
• © Wikimedia Foundation, Inc., http://fr.wikipedia.org/ , 21 août 2009, consulté en 2010-2011,
• © « Les Petits Débrouillards de Bretagne », http://www.wikidebrouillard.org/ , 01 mai 2009, consulté en 2010-2011,
• ©Montgolfière Aventure, http://www.montgolfiereaventure.com/fr/ , consulté en 2010-2011,
• Arnaud Deramecourt, http://aerostation.free.fr/ffa/montgolf.shtml , 03 avril 2002, consulté en 2010-2011,
• ©Dominique et Michèle Frémy, Le Quid 2004, Edition Robert Laffon, Catégorie : Transports aériens, Types de ballons, Ballons à air chaud, p.1823
Bilan
Phénomènes S.V.T
La montgolfière est soumise aux phénomènes scientifiques de différentes manières. En effet, le pilote de montgolfière ne peut choisir réellement la trajectoire du vol et se déplace en fonction du vent. Il doit changer d’altitude pour adapter le climat à sa trajectoire.
De plus, la météorologie augmente le risque lors d’un vol.
On peut démontrer l’existence du vent au quotidien : en ouvrant une porte, on crée un courant d’air, en posant une plume sur un radiateur, celle-ci décolle. Ces deux phénomènes expliquent les déplacements de masse d’air sur Terre :
L’air chaud monte naturellement grâce à l’action du soleil, il se déplace avec les vents (différence de pression) et refroidit. L’air froid étant plus lourd que l’air chaud, il descend, chauffe au contact du sol (et sous l’action des rayons solaires). Ceci de manière cyclique.
En effet, contrairement à ce que l’on peut penser, l’air en altitude est très froid (
Calcul de la température de l'air d'une montgolfière
On veut savoir la température nécessaire de l'air contenu dans le ballon
de la montgolfière pour qu'elle s'élève:
On se place à température Ta = 15,00°C et à pression atmosphérique Pi= 1,013 .105 Pa
Alors masse volumique air (ρ air)
ρV=nRT (relation des gaz parfaits)
ρ=nRT/V
ρ= 1,218 kg.m-3
Le volume d’air déplacé par la montgolfière Vd est assimilé au volume du ballon, Vb =2200 m3
D’où Vd=Vb=2200 m3
On calcule la valeur de la masse totale de la montgolfière mm, sachant que :
P = m.g, Pa = ρ.V.g, avec ρair = 1,218 kg.m-3
P= Pa
mm . g = ρ air .Vd . g
mm = ρ air .Vd
mm = 1,218 . 2200
mm = 2680 kg
On pose mt = 500,0 kg la masse totale des éléments constituants la montgolfière (nacelle, enveloppe, brûleurs, réserve de gaz, etc.)
On calcule la masse d’air de la montgolfière mair, sachant que :
mm = 2680 kg et mt = 500,0 kg
mair = mm – mt
mair = 2680- 500,0
mair = 2180 kg
On calcule la température T correspondante à la masse volumique air (ρ air), sachant que :
R=8.314 S.I. ; Mair = 28.8 g.mol-1 ; mair = 2180 kg ; Pi = 1,013 .105 ; Vb = 2200 m3
Pi.Vb = nair .R. T
T = (Pi.Vb / (nair.R)
T = (PiVb / ( (mair / Mair) .R)
T = (1,013 .105. 2200) / ((2180.103/ 28,8). 8,314)
T = 354 °K
T = 354 – 273,15 °C
T = 80,9 °C
mardi 8 mars 2011
Les Phénomènes physiques
La montgolfière est soumise à plusieurs forces qui lui permettent de voler. La première le poids :
Le poids est une force liée à la masse de l’objet, c’est l’attraction exercée par la Terre sur tout objet à la surface et aux alentours de la planète. C’est une force à distance répartie qui s’applique sur le centre de gravité du receveur.
La seconde force qui s'applique sur notre système est la poussée d'Archimède :
La poussée d’Archimède est une force de contact répartie. Tout corps immergé dans un fluide (un liquide ou un gaz) subit une poussée verticale vers le haut.
Quand la valeur de la poussée d’Archimède est supérieure au poids exercé sur un objet, cet objet vole (schéma ci-contre).
On calcule ces valeurs grâce aux formules suivantes :
P = m * g
Où P est le poids, m est la masse du receveur et g est la valeur de l'intensité de pesanteur terrestre.
π = ρ*V*g
Où π est la valeur de la poussée d'Archimède, ρ est la valeur de la masse volumique du fluide, V est le volume déplacé par le fluide et g est la valeur de l'intensité de pesanteur terrestre.